Atelier Emanuela Lucaci

La série In Motion se joue de notre perception du visible et dépeint un paysage dépourvu de matière, suggérant par les couleurs des traces de mouvements.
Les compositions esquissent des arrêts sur images, identiques à des prises de vues photographiques effectuées avec une vitesse d’obturation très lente.
Les objets solides et les personnages disparaissent sous des traînées lumineuses et floues, créant une atmosphère mystérieuse.

Dans un monde pris de vitesse, je tente d’observer le paysage en m’arrêtant sur l’image, en figeant mes sens, pour découvrir l’espace immense de l’instant présent. Les couleurs deviennent des témoins de l’énergie puissante qui entoure chaque objet, chaque être et chaque forme.

Les peintures reflètent une sorte de passage du visible, vers un peu plus d’invisible, où le monde de l’espace-temps danse dans la lumière et le vent.

Atelier Emanuela Lucaci
46 rte de Frontenex
1207 Genève
Tél. 078 601 69 85
info@emanuelalucaci.com
www.emanuelalucaci.com

Usine à Rêves

Usine à rêves

Gérald Jacot-Descombes

-Présentation dans mon atelier de mes créations diverses.
-Photos d’Art (non-modifiées) tirée chacune à un exemplaire sur aluminium.
-Peintures à l’huile et acrylique  sur différents supports et formats.
Voyages intérieurs, exploration de l’Inconscient. Recherche de la lumière et de la beauté.

 

Usine à Rêves
3, Avenue Théodore-Flournoy
1207 Genève
Tél. 079 631 55 88
g.jacot-desc@bluewin.ch
www.gerald-jacot-descombes.ch

Atelier Thea-Maris

CONTRASTES

Réflexions sur des émotions alternantes surgissant particulièrement dans mon travail d’aujourd’hui.

L’Atelier « Thea-Maris » de Giusy est une ancienne menuiserie dans un charmant bâtiment à la rue des Photographes,12. Lieu de créativité et d’échange propice à l’inspiration et à l’expression de l’imaginaire.

Née en Italie, grandie à Rome, Giusy arrive à Genève à l’âge de 24 ans. L’art et en particulier la peinture, ont toujours été une partie fondamentale de sa vie.

Elle suit des cours dans des ateliers d’artistes, et des cours de dessin académique à l’Ecole des Arts Appliqués à Genève, pour ensuite se dédier à son propre travail et exposer dans plusieurs galeries.

La peinture de Giusy est aujourd’hui essentiellement abstraite et à l’huile. Elle utilise différents supports comme le bois, papier, toile… Ses oeuvres sont rythmées par les couleurs de ses racines, de ses voyages et de son imaginaire.

Nom de l’artiste: Giusy Piérard  

Née au sud de l’Italie, Giusy passe toute son enfance et sa jeunesse à Rome.

Passionnée d’art et de littérature, elle mène ses études universitaires entre Rome et Londres, ville où elle rencontre l’homme qui la conduira à Genève où elle fonde une famille.

Mère de trois enfants, cette femme curieuse de nature, complète sa formation en histoire de l’art à l’Université de Genève où elle s’intéresse à l’art paléochrétien romain. Ensuite, elle suit des cours de dessin académique à l’Ecole des Arts Appliqués.

Elle participe alors aux ateliers de plusieurs peintres genevois. D’abord, avec Marie-France la France, Giusy se passionne pour l’aquarelle qui marque profondément ses débuts artistiques, puis elle rejoint les ateliers de Jean Marie Borgeaud, de Claude Muras et d’Anne de Mouctouris.

Elle participes à plusieurs expositions collectives.

 

Atelier Thea Maris
12 rue des Photographes
1207 Genève
Tél. 079 794 28 58
g.pierard@bluewin.ch

Atelier ZEM Rohner


Au fil des jours

La galerie Zem Rohner présente Muriel Bros, artiste bédéiste engagée, qui relate, à travers un journal intime, un passage intense de sa vie.

Un coup de crayon simple et sûr, un message très fort.

« La couleur des neuroleptiques » vient de paraitre, l’artiste apportera aussi trois autres histoires dessinées.. au fil des jours.

Écrire, dessiner, au stylo, à l’encre de Chine, avec des crayons de couleurs ou des crayons gris, attendre que des personnages apparaissent, se rencontrent, acceptent de partager une histoire ensemble, les suivre, ne pas les devancer, regarder parfois à côté mais les laisser me guider, me laisser les rejoindre.

De dessin en dessin, au fil des jours, je finis par faire de la bande dessinée.

Rien de fini, de lisse de A à Z, les récits se déroulent au fur et à mesure qu’il se construisent, pas de plan, pas de projet, juste des histoires qui, vraiment, se passent, passent et laissent des traces. Cette manière de procéder donne des objets qui ne sont pas très uniformes. Le tracé se modifie, les cases changent, délimitées par les dessins qui les habitent ou par des chablons venus mettre un peu d’ordre dans tout ça.

Je présente ici quatre bandes dessinées :

 

Des femmes dans l’Art
format A3, blanc et noir, Microvéloédition, 2018

Née du temps libre qui m’est tombé dessus en 2016 suite à une décompensation psychotique et d’une envie bien antérieure à ces événements douloureux de rendre visibles les peintresses, les sculptrices, les compositrices, les femmes des cavernes, « Des femmes dans l’art » revendiquent un grand format, des grands poèmes, une bibliographie conséquente et des animales particulièrement touchantes, les poulpes, pour s’incarner.

 

Le lac
format A4 paysage, couleur, non édité

Le lac est apparu quand les piscines ont fermé pour la deuxième vague de Covid, à l’automne 2020. Le lac est resté ouvert tout l’hiver et s’est révélé un magnifique lieu de rencontres. La rencontre surprenante avec l’immense intelligence émotionnelle de l’eau froide, la diversité des « givré-e-x-s » et l’incroyable richesse des crayons de couleurs.

 

« La Suisse terre d’asile » expulse leur papa, une histoire violente
Mini livre, La Déambulante, 2021

Durant l’été 2021 les autorités ont tenté d’expulser une famille de quatre personnes qui demandait un permis humanitaire. La maman, enceinte, a fait un malaise et pour finir seul le père a été expulsé.

 

La couleur des neuroleptiques, journal intime d’un sevrage
Format A4 paysage, Planète santé, 2023

Durant une année, de mai 2019 à mai 2020, j’ai dessiné une page par jour pour m’accompagner dans le sevrage des neuroleptiques que j’avais du, à contre cœur, commencer à prendre lors de ma décompensation en 2016. J’y ai raconté mes lectures, mes découvertes concernant les traitements psychotropes, mes souvenirs d’enfance, les bons mais aussi les souvenirs traumatiques, la violence éducative ordinaire pas si ordinaire que ça. En mars 2020, au fil des jours, le coronavirus apparaît en Suisse ainsi que la vie semi-confinée. Après bien des aventures cette histoire de 366 pages a été publiée intégralement par les éditions Médecine et Hygiène, collection Planète Santé.

 

Atelier Zem Rohner
8, Rue des Cordiers
1207 Genève
Tél. 079 310 81 42
zem.rohner@bluewin.ch
www.zemrohner.ch

Atelier Ybarra

Jour & Nuit

Faire découvrir  l’atelier d’un artiste du quartier aux visiteurs d’Un Soir…

Lieu de travail où on peut apprécier les oeuvres pendant leur processus de création, ainsi que visiter l’espace privé de présentation (show room) où l’artiste présente ses dessins et peintures aux galeristes et professionnels du monde de l’art.

Daniel Orson Ybarra

D’origine russe et basque, Daniel Orson Ybarra est né à Montevideo, en Uruguay, où sa famille paternelle avait émigré depuis Bilbao et Saint-Jean-de-Luz, ses grands- parents maternels étant, eux, originaires de Moscou et d’Odessa. Il vit aujourd’hui entre Genève et Barcelone. Il est père de trois enfants.

Son œuvre a été présentée dans plus d’une centaine d’expositions individuelles et collectives, biennales, triennales, centres d’art contemporain, fondations, musées et galeries.
On citera sa présence à la Triennale d’Osaka (Osaka, Japon, 1994) ; son Projet Babel présenté à l’Exposition Nationale Suisse Expo ’02, (Yverdon, Suisse, 2002) ; sa vidéo Millions de Possibles, projetée au Festival Science & Cité, Musée d’histoire des sciences (Genève, Suisse, 2005) ; son installation à l’Instituto Cervantes pour le projet collectif Luces de hiel (Lumières amères) organisé dans le cadre de la Fête des Lumières (Lyon, France) ; Voces de papel (Voix de papier), à la Fondation Martin Bodmer (Genève, 2010) ; l’exposition itinérante 10 diálogos. 10 artistas (10 dialogues. 10 artistes) présentée pour la première fois aux Reales Atarazanas (Valencia, Espagne) puis à la Fundación Frax à L’Alfàs del Pi (Alicante, Espagne) et à la Villa Bernasconi-Centre d’art (Lancy, Suisse, 2011) ; sa participation à la commémoration du 20ème anniversaire d’Abanico à La Bâtie – Festival de Genève (Genève, 2011), et à Antropoceno. III Bienal del Fin del mundo (Anthropocène. IIIème Biennale de la Fin du monde) à Ushuaia (Argentine, 2011) ; la rétrospective Obediencias íntimas (Obédiences intimes) à l’Institut Valencià d’Art Modern (IVAM, Valencia, 2014) ; le projet 8 tintas (8 encres), à l’occasion de la Réunion Annuelle des Nouveaux Champions au Forum économique mondial (AMNC – WEF, Tianjin, Chine, 2014).

Daniel Orson Ybarra s’est vu décerner de nombreux prix et distinctions parmi lesquels le prix de la Triennale d’Osaka (3ème prix), Osaka, Japon, 1994 ; le prix Puig i Cadafalch (1er prix pour son projet d’installation T.E.) Mataró, Espagne, 2001 ; et le prix HUG (3ème prix et réalisation du projet d’une installation permanente), Genève, 2005. Il a aussi participé à plusieurs programmes de résidence artistique, principalement en Amérique Latine et en Europe.
Ses œuvres font aujourd’hui parties de plusieurs collections permanentes de musées centres d’art et fondations du monde entier, ainsi que de collections privées.

Atelier Ybarra
17 bis rue François Versonnex
1207 Genève
www.ybarra.art

Un soir aux Eaux-Vives